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admintofm: Le 09/10/2023 à 15:04 | MAJ à 17/10/2023 à 15:44
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Publié : Le 09/10/2023 à 15:04 | MAJ à 17/10/2023 à 15:44
Par : admintofm

Plus de 2.000 personnes sont mortes dans le violent séisme qui frappé l’ouest de l’Afghanistan, selon un dernier bilan rendu public dimanche par le gouvernement taliban, qui s’alourdit au fur et à mesure que les corps sont extraits des décombres de villages ravagés.        
Plus de 1.300 habitations ont été détruites samedi par le séisme de magnitude 6,3, qui a été suivi par huit fortes répliques et qui a frappé des régions situées à 30 kilomètres au nord-ouest de la ville de Hérat, selon les autorités afghanes.

Une nouvelle réplique de magnitude 4,2 a frappé la même zone vers 7h00 (02h30 GMT) dimanche matin, selon l’Institut géologique des Etats-Unis.
Parlant “d’un tremblement de terre sans précédent”, le porte-parole du ministère de la Gestion des catastrophes, le mollah Janan Sayeq, a évalué dimanche le bilan à 2.053 morts dans 13 villages. Un nombre qui pourrait encore grimper, a-t-il averti, comme l’avait fait la veille l’Organisation mondiale de la santé.

“Pour la gestion des victimes, nous faisons de notre mieux”, a dit le mollah Janan Sayeq aux journalistes à Kaboul, affirmant que des “opérations de recherche dans la zone touchée (étaient) en cours”.
Dans le district rural de Zinda Jan, des équipes de secours improvisées continuaient dimanche de creuser des tranchées dans les amoncellements de gravats, mais l’espoir se faisait de plus en plus mince de retrouver des survivants.

De l’aide commençait à arriver dans la zone du séisme, incluant de l’eau, de la nourriture, des tentes et des cercueils pour les morts extraits des décombres par des hommes armés de pioches et de pelles, avec l’aide d’excavatrices.
Des corps étaient enveloppés dans des couvertures alors que des hommes creusaient des tombes dans la terre caillouteuse.
“Tout le monde cherche des corps, et nous ne savons pas s’il en reste sous les décombres”, a dit Khalid, un volontaire de 32 ans qui n’a pas souhaité donner son nom. “Ces gens ont été écrasés”, a-t-il ajouté.

Dans le village de Kashkak, Amir Hussain, 33 ans, participe aux recherches.
“Nous avons extrait des décombres plusieurs corps, trois étaient des enfants en bas âge”, raconte-t-il. “Ils venaient juste de rentrer de l’école. Un est mort dans la rue, les deux autres à l’intérieur”, ajoute-t-il.

Dans le village voisin de Sarboland, près de l’épicentre du séisme, un journaliste de l’AFP a vu les maisons détruites, d’où émergeaient des effets personnels battant au vent, et des hommes dégageant les gravas.

 

© Agence France-Presse

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